Je vous annonce avec tristesse que ma mère est morte ce vendredi soir. Elle était en maison de repos et de soins depuis plusieurs mois. Ce n'est donc pas une surprise brutale, même si les circonstances le sont. Mardi matin, je serai avec les miens pour son enterrement dans un petit cimetière de campagne, au bord de la forêt. Personne d'autre qu'un célébrant ne pourra se joindre à nous pour nous soutenir dans ce moment, comme l'un ou l'autre l'aurait sans doute fait si les circonstances avaient été normales. Voici le texte que nous lirons. Il dit, avec les mots de la tradition biblique (1 Rois, 19, 11-13), quelque chose qui nous semble important de l'histoire humaine : Le Seigneur dit: - "Sors. Tiens-toi sur la montagne, face au Seigneur". Et voici, le Seigneur passe. Un ouragan ébranle les montagnes, brise les rochers. Le Seigneur n'est pas dans l'ouragan. Après, un séisme. Le Seigneur n'est pas dans le séisme. Après le séisme, un feu. Pas dans le feu, le Seigneur. Après le feu, une voix de fin silence. Alors, quand Élie l'entend, il voile son visage avec son manteau, il sort et se tient à l’ouverture de la grotte. Peut-être pourrez-vous, si vous le souhaitez, envoyer dans le vent quelque petite pensée ou prière...
Pour influentes que soient les conditions extérieures de nos vies, il convient de nous demander lesquelles vont miner notre joie de vivre et lesquelles vont la nourrir. Changer notre vision du monde.
« Cet accident m’a permis de ‘‘nettoyer’’ ma vie » La Croix : À quoi ressemblait votre vie avant l’accident de votre épouse en 2011?? Bernard Noirot-Nérin?: Disons qu’on cochait toutes les « cases » pour une vie agréable?: quatre enfants, une vie professionnelle stimulante pour nous deux, du confort matériel, des engagements associatifs et ecclésiaux, des amis, des voyag[...] Lire la suite