Ce qui donne sens à ma profession, c’est quand des personnes mettent à profit le temps de la maladie et en font un facteur de croissance, de rapprochement avec soi, les autres, la famille, Dieu s'ils sont croyants. S’ils y parviennent, la maladie les rend plus unifiés. C’est la même chose pour moi : ce n’est jamais fini, il me faut perpétuellement imaginer, penser, relativiser, remettre les pendules à l’heure. Quelles métamorphoses parfois !